Jahneration Dofus
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 Vampyres - Partie 5

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Cielsicecisesait

Cielsicecisesait


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Vampyres - Partie 5 Empty
MessageSujet: Vampyres - Partie 5   Vampyres - Partie 5 EmptyDim 18 Déc - 23:17

Puisqu'il s'ennuyait de son temps, il s'occupait à observer son apprentie. Elle n'était pas puissante du tout, et n'allait sûrement pas travailler cela. À vrai dire, il s'ennuyait encore plus. Elle ne faisait que câliner sa peluche et dormir, en somme.
Il ne la promènera jamais à Brâkmar. C'était un ange. Un jour, elle se dégoûterait. C'était prévu. Tous les vampyres sombrent.
Plus les mois passaient, plus il se disait qu'elle n'était pas franchement géniale. Elle est faible et plutôt idiote. Peut-être déprimerait-elle si sa mère venait à disparaître, pensait-il en souriant. Elle était toujours assise près du zaap de Bonta, la vieille. Un jour, il sauta du toit pour retomber près de la petite femme qui était seule. Il ne joua aucune comédie et l'empoigna. Il avait emporté la vieille Eniripsa impuissante dans la forêt Maléfique d'Amakna. Ainsi il pimenta la transformation de son apprentie vampyre. La femme mourrait à petit feu dans sa forêt. Lui, en riait bruyamment dans tout Amakna. La petite Eniripsa ne cacha pas son inquiétude. Le vampyre s'en amusait, mais à force, elle l'exaspérait.
Un soir à Bonta où elle verse une larme de trop, il pose ses mains violemment sur ses épaules et crie, ses grandes canines sorties :
- Tu as fini tes pleurnicheries, oui ? Tu es une vampyre depuis un moment et tu n'as toujours pas compris que les sentiments qui nous affaiblissent il faut les ignorer !
- Mais c'est ma mère !
- Elle n'était pas éternelle ! lui hurle-t-il. Elle devait mourir un moment ou à un autre, c'est la vie d'un vivant !
Elle ne réagit plus. Elle le regarde, les yeux vides.
Il lâcha ses épaules en soupirant. Il se tourne et commence à marcher.
- Où est-ce que tu vas ? murmure-t-elle très bas.
Il ne répond pas mais se tourne en tendant la main, l'invitant à le suivre. Elle précède le pas. Elle ne leva pas le bras pour lui prendre la main tendue, elle savait qu'il n'attendait pas ce geste.
Tous deux en marche, elle lui en voulait, mais le voyant en colère, elle restait silencieuse.
- Il faut que tu saches que tu ne vis plus désormais.
Elle s'arrêta. Le vampyre se tourne et n'en ajouta pas plus.
- Je suis morte ?
- Pas vraiment. Disons que tu vis une non-vie à partir du moment où tu deviens vampyre.
- C'est nouveau ? Comment c'est possible ?
- Je pense que ça a été dit depuis que l'Homme a décidé que vivre des morts des autres ce n'est pas vraiment vivre. C'est la possibilité la plus logique à mon goût. Ou notre organisme qui ne fonctionne pas comme eux joue sur le débat.
- Notre organisme ? Comment ça ?
- Ton cœur ne bat pas et tes poumons sont inutiles.
Elle posa sa main sur sa poitrine, le souffle coupé. Après un instant, elle prit un air perdu. Elle ne s'empêcha pas de s'approcher lentement de lui et enroule son bras autour du sien.
- T'as pas seulement changé ma vie. Tu l'as tuée, hein.
- Vrai.
- Alors t'aurais mieux fait de mettre fin à ma vie ce soir où tu hésitais à le faire.
- Je ne voulais pas te tuer.
- Pourquoi ?
- Comme je décide de tuer, je peux aussi décider de ne pas le faire. C'est aussi illogique que vrai.
Elle baissa la tête. Il n'avait pas bronché au contact de son bras. Il n'avait pas d'explication, mais il se laissait aller sur son éducation. Il n'approuvait pas cette idée. En continuant à marcher ils passèrent devant des Miliciens. Gardes de Bonta. Postés derrière une maison, ils observaient les deux passants lorsqu'ils remarquèrent l'aura rouge qui illuminait les yeux du mâle. Seuls eux avaient cette capacité pour détecter l'ennemi.
- Hé ! Vous là ! dit l'un des cinq Miliciens.
- Messieurs ? dit poliment le vampyre.
- Vous n'avez pas le droit de circuler librement dans cette ville. Nous vous demandons de bien vouloir vous rendre.
- Moi, me rendre ? demande-t-il en rigolant.
- Si vous ne vous rendez pas nous nous voyons dans l'obligation de vous éliminer.
- Oh oui, éliminez-moi !
Un Milicien fonce sur lui la hache levée au-dessus de sa tête, prêt à le fendre une fois plus près. Le vampyre lança un sort sans dégât sur l'Eniripsa surprise et apeurée puis devança le Milicien d'un assaut. Le gardien s'arrêta net sous le douloureux coup, laissant la hache retomber. Les autres Miliciens se mettent à courir la hache levée également. Le démon s'éloigne, laissant l'Eniripsa seule face aux Miliciens en pleine charge.
Une fois le vampyre à l'abris, les Miliciens avaient porté un coup sur l'ange, qui se téléporta tout de suite à la place du vampyre qui se prit les frappes. Il saignait et riait. Cela mettait mal à l'aise les Miliciens. Ils se sentaient enfin en échec lorsqu'ils remarquèrent le vampyre prendre la puissance des attaquants l'entourant. Il les acheva rapidement avec un sort touchant tous les Miliciens. Ses plaies se refermèrent.
La petite vampyre était ébahie par sa puissance mais ne digérait pas la vision de tous les Miliciens étant censés être de son côté levant leur hache sur elle. Elle s'agenouilla au sol, totalement bouleversée.
- Ne restons pas ici, tu veux ? proposa le démon.
Elle tend sa main tremblante. Le vampyre l'attrape et l'attire à lui. Ils décollèrent pour aller dans un coin de la ville d'Astrub. Là, il la dépose sur un banc.
- Comment ils ont pu lever la main sur moi ? Je suis un ange...
- Une vampyre et complice d'un démon aussi. Et ces abrutis n'ont sûrement pas regardé la lueur de tes yeux en attaquant.
Elle soupire.
Il s'était accroupi face à elle.
Elle avait du mal à s'adapter à sa non-vie. Lui qui a toujours vécu dans le mauvais côté, il tentait de contrôler sa colère et son incompréhension. Il restait calme et patient malgré cela.
- Fais un effort. Je suis sûr que tu n'es pas qu'une mauviette.
- Tu me connais maintenant, tu devrais savoir que si. Tu peux même en rire, je comprendrais.
- Enterre ta part humaine. Tout l'amour, le regret, la tristesse qui sont en toi, tu dois t'en débarrasser. Ce sont des faiblesses. Tu dois oublier ces sentiments.
- C'est dur ! Je sais pas si tu sais mais c'est un truc qui se contrôle pas, ça.
- Tout le monde est passé par là. Bons ou mauvais. Moi-même, j'ai déjà faibli.
- Raconte-moi...
- Non. Quand on veut oublier un souvenir, la chose à absolument ne pas faire c'est le raconter à quelqu'un. Ça pourrait ouvrir des cicatrices blessantes. Et tous les efforts sont à refaire.
- C'est vrai. C'est bête.
Il pose sa main sur sa tête d'Eniripsa avant de se relever.
- Ça va faire un moment. Tu n'as pas soif ?
- Non, pas vraiment.
- Tu n'as jamais bu de sang ? Jamais eu envie d'en boire ?
- Jamais.
Il resta hésitant. Puis il tendit son bras sous le nez de l'Eniripsa, paume au-dessus. Celle-ci fait mine de ne pas comprendre.
- Essaie de mordre, dit-il à son aise.
- J-Je saurais pas faire. J'ai même pas les quenottes...
- Ce ne sont pas des dents qui poussent comme des dents de sagesse. Pour les trouver il faut devenir mature. Si tu n'essaies pas tu ne le seras pas.
- Pourquoi je bois pas un verre de sang de bouftou plutôt ?
- Ça ne sortira pas tes quenottes plus vite. Ose. Je te l'autorise.
- Mais...
- Je t'interdis de ne pas essayer. Tu n'apprendras rien si tu renonces avant de commencer. Tu n'arriveras à rien en renonçant tout simplement.
Elle était intimidée mais ses yeux pétillaient d'admiration envers son maître. Ses ordres ressemblaient à des encouragements. Elle dirigea son regard sur son poignet.
- Je vais essayer... annonce-t-elle.
Elle se lève avant de prendre dans ses mains les doigts du vampyre et pencha son bras à l'horizontal pour son confort. Elle approche sa bouche lentement des veines invisibles, puis entreprend de poser ses dents sur le bras. Elle appuie sur celles-ci, tout en sentant une excitation la remplir. Elle avait percé un trou dans la chair. Le sang dégoulinant près de sa langue la font appuyer davantage.
Tout à coup elle ressent les changements se formant dans sa bouche. Les dents pointues font lentement leur apparition tant attendue. Une pulsion nouvelle naît en la jeune vampyre. Elle avale quelques gouttes avant de quitter son emprise. Elle ferme les yeux pour digérer ce qu'elle venait de faire.
- Ça va ?
- Elles sont là, dit-elle en se cachant la bouche, les yeux maintenant sur lui. Comme tu as dit. Je les ai. Et toi, ça va ?
- Ça m'a plu, rétorque-t-il avec son sourire diabolique. C'était agréable.
- Ah bon ?
- Ne crois pas pouvoir me mordre fréquemment. Ne me demande même pas l'autorisation. C'est moi qui t'autoriserai.
- Je comptais pas te demander...
Il se penche en avant jusqu'à être en face de son visage, toujours le sourire aux lèvres.
- Ça m'étonnerait de toi que tu veuilles blesser un boufton inoffensif pour te nourrir. Montre.
Elle sourit lentement, gênée, montrant ses petites canines.
- Tu les trouves comment ?
- Magnifiques. Comme toi.
Elle se mit à rougir.
- Vraiment ?
- Elles sont aussi mignonnes et minuscules que toi, affirme-t-il en ébouriffant ses cheveux longs.
- Minuscules... marmonne-t-elle.
Le vampyre, redressé, regarde ses plaies se refermer à nouveau. Une marque blanchâtre de la forme des petites dents s'installe sur son poignet pourpre.
- Voilà. On peut dire que t'es une vraie vampyre. Bienvenue dans ta non-vie.
- Ils t'ont fait pareil pour toi aussi ?
- Moi ? s'étonne-t-il. Non. J'ai toujours été vampyre. Ma famille voulait reproduire la race pour faire régner les ténèbres dans le monde avec de purs vampyres. J'ai mis naturellement fin à leur plan.
- Alors t'as vraiment tué tes parents ?
- Je suis mauvais mais je mens rarement, annonce-t-il en se penchant un instant. Je préfère tromper la vérité, c'est plus drôle.
- J-Je... bafouilla-t-elle. Enfin... T'as un peu s-sauvé le monde des Douze, non ?
- Je te rappelle que je tue énormément de gens. Même si tu n'en es pas témoin, l'horreur existe. Je n'ai rien sauvé. J'ai simplement remplacé un danger par un autre.
- C'est vrai ... E-Et pour tes parents, ils étaient disciples d'un Dieu ?
Le vampyre cracha bruyamment plus loin.
- Disciple ? Nous ? demande-t-il en rugissant un rire agacé. Bien ! mon père était Sacrieur, ma mère une Iop. Je suis né Sacrieur, ça te va ?
L'Eniripsa hocha de la tête, craignant le mettre en colère.
- J'ai horreur des histoires de croyances créées par les vivants pour se donner une raison, reprend-il. Je crois en moi, et j'ai besoin d'absolument personne pour ça.
La jeune vampyre baissa les yeux devant tant de rejet. Le vampyre comprit son erreur. De toute sa non-vie il n'a jamais croisé de personnes aussi ignorantes qu'elle. Les coutumes vampyriques ne sont pas son fort.
- Tu as beau aimer les vampyres, tu ne t'es même pas renseigné sur les us et coutumes, remarque-t-il. Tu as foncé tête baissée dans un monde inconnu. C'est stupide mais je t'admire pour ça. J'essaierai tout de même de te protéger, espèce d'imbécile.
Elle ferma ses yeux, déçue d'elle-même. C'était vrai qu'elle avait agi comme une imprudente, elle regrettait. Il déposa une caresse sur sa joue rosée avant de se mettre en marche, seul.
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